Travers-info
   

La gare de Travers est fermée depuis le 24 avril 2010
 


Agrandir le panneau

Liste des hébergements au Val-de-Travers : cliquer  ici
   
 

Horaires Neuchâtel  - Val-de-Travers -
Pontarlier   ici


Abonnement Transval
pour les frontaliers  
ici
 

 

 

La Vy aux Moines
de Môtiers à Montbenoit, sur les traces des moines du Moyen-âge,
à pied ou à VTT  ici

 

 

Le Creux-du-Van et son impressionnant cirque rocheux ! ici
 
 

Gorges de l'Areuse

 
Propositions de
balades à pied
ou à vélo !
A consulter sur nos pages tourisme

 


De Pontarlier à Gilley à vélo ou à pied par le "chemin du train"    
            
ici

 

 


Dès Pontarlier, les bus  MOBIDOUBS  vous permettent de découvrir la vallée de la Loue et la vallée du Doubs  ici
 

 

 

Musée la Mémoire  du sel à Buttes  ici
 

 


Une balade en groupe ou en famille à bord  du train touristique du Pays des Fées et de l'Absinthe !  ici

 

 

 
Un peu d'histoire en images ! A consulter sur nos pages Galeries photos
 

 


 
Maison J-J Rousseau
à Môtiers  ici

 

 
Pour ferrovipathes et collectionneurs!

- modèles réduits
- cartes postales
- livres et vidéos
- timbres et pins

Listes de vente
ici

 
 

 

Retour à la page d'accueil
 -->  Historique
 
-->  Caractéristiques technique de la ligne 
 
-->  Complément historique  rédigé à l'occasion des 75 ans de l'électrification de la ligne 
 
-->  Autres repères liés à la ligne Pontarlier - Vallorbe 
 
-->  Evolution des horaires internationaux sur la ligne
 
-->  Evolution des horaires régionaux sur la ligne
 
 
La ligne du Val-de-Travers

A elle seule, la ligne du Val-de-Travers, appelée également ligne du Franco-Suisse, vaut déjà le détour puisqu'elle offre, tout au long de son tracé sinueux et montagneux, parsemé de nombreux tunnels, ponts et autres ouvrages d'art, une grande variété de paysages.

  Tout commence à Neuchâtel, à une altitude de 479 mètres. A peine sorti de la gare, le train vous offre déjà un point de vue intéressant sur le Château et sur la vieille ville de Neuchâtel.

Après le passage de la gare de Neuchâtel-Serrières, le train traverse le viaduc de la Serrières, le plus haut de la ligne. Il domine de plus de 30 mètres un vallon qui abritait jadis des papeteries ainsi que la célèbre fabrique de chocolat créée par Philippe Suchard.

Train Intercity ICN Genève - Zürich et train touristique en gare de Neuchâtel, point de départ de la ligne des gorges de l'Areuse
(photo F.Grandchamp - sept.2006)

 

Jusqu'à Bôle, la ligne se faufile à travers les vignobles et offre une superbe vue non seulement sur le lac de Neuchâtel, le plus grand situé entièrement sur territoire suisse, mais également, par temps clair, sur les sommets enneigés de la chaîne des Alpes.

A Auvernier, la ligne du Franco-Suisse se sépare de la ligne principale, celle du pied du Jura, qui continue en direction d'Yverdon et Lausanne. On remarque, toujours côté lac, le château de Colombier.
 

EC 426 Berne-Frasne, en UM, vient de passer la gare d'Auvernier et attaque la longue montée vers la frontière française
(photo Stefani - avril 1995))

 

  C'est ici, à moins de 500 mètres d'altitude, que commence la longue montée presque continue d'une trentaine de kilomètres, avec ses rampes de plus de 20 ‰, qui amènera le voyageur jusqu'aux Bayards, à une altitude de 935 mètres, le point culminant de la ligne Berne - Paris.

Un kilomètre après le passage de la gare de Bôle, le paysage change complètement puisque le train s'engouffre dans le spectaculaire "canyon" des gorges de l'Areuse pour en ressortir, 10 kilomètres plus loin, à Noiraigue après un tracé audacieux où les tunnels et les ouvrages de protection se suivent.

L'Eurocity 426 Berne-Frasne entre Bôle et Champ-du-Moulin, dans les gorges de l'Areuse
(Photo Stefani - avril 1984)

 

Comme la ligne est entièrement à voie unique, il a fallu prévoir une gare de croisement au lieu-dit
Champ-du-Moulin, petit hameau se trouvant à
mi-parcours des gorges de l'Areuse.

Depuis cette gare, on aperçoit en contre-bas la rivière Areuse qui a retrouvé provisoirement un certain calme mais également, au loin, le célèbre cirque rocheux du Creux-du-Van dont le point culminant se trouve à plus de 1400 mètres.
   

Le train touristique du Pays des Fées marque l'arrêt en gare de Champ-du-Moulin; à l'arrière-plan, le célèbre cirque rocheux du Creux-du-Van (juin 2007)

 

  Cette partie de la ligne est sauvage et magnifique, surtout en automne lorsque la forêt prend des couleurs ocres et dorées; elle compte parmi les lignes ferroviaires les plus spectaculaires et les plus belles de Suisse.

A Noiraigue, à une altitude de 728 mètres, point de départ de nombreuses balades à pied et à vélo dans les gorges de l'Areuse et dans la réserve naturelle du Creux-du-Van (plus d'infos, cliquer  ici), le paysage change à nouveau complètement puisque l'on arrive au Val-de-Travers, une vallée verdoyante et riche en histoire, en symboles et en lieux touristiques, dont les habitants bénéficient de la bienveillance légendaire des fées

Le TGV 9281 Paris-Neuchâtel-Zürich passe à proximité du barrage du Furcil, après la gare de Noiraigue, avant de s'engouffrer dans les gorges de l'Areuse (août 2006)

 

Après la gare de bifurcation de Travers, d'où part la ligne privée à voie normale des chemins de fer privés neuchâtelois (transN, anciennement RVT puis TRN)  à destination de Fleurier, Buttes et St-Sulpice, le train reprend à nouveau de l'altitude.

Il surplombe d'abord les villages de Couvet, Boveresse et Fleurier avant de s'engouffrer dans un long tunnel.
En sortant du tunnel, sur la gauche, on peut apercevoir rapidement le Chapeau de Napoléon, restaurant avec vue à 270 degrés sur le Val-de-Travers. Puis la ligne surplombe le village de St-Sulpice qui abritait jadis de nombreuses usines et moulins, dont une fabrique de ciment et une fabrique de pâtes de bois.

Rame TRN Buttes - Neuchâtel,   train VVT Neuchâtel - Pontarlier et train VVT Travers - St-Sulpice
en gare de Travers

(Photo L. Voisin)

 

  En contre-bas se trouve également le terminus de la ligne privée Travers - Fleurier - St-Sulpice ainsi que les installations et dépôts du "Vapeur Val-de-Travers", une des plus grandes compagnies de trains à vapeur à voie normale de Suisse (plus d'infos, cliqueur  ici).

Après un dernier parcours mouvementé où les viaducs et les tunnels se suivent, le train arrive enfin dans la région des hauts plateaux jurassiens, à une altitude de 935 mètres.

Train touristique du Pays des Fées et de l'absinthe sur le viaduc de l'Huguenaz, entre Les Bayards et Boveresse (photo P. Arnaux-2007)
 

C'est à nouveau des autres paysages et des autres couleurs à admirer. Le brouillard y est rarement présent, l'air est sain, les étés agréables, les hivers parfois rudes. C'est un petit paradis pour les skieurs de fond et les amateurs de grandes étendues sauvages.

Même en plein hiver, au plus fort de la tempête, les trains continuent de circuler dans les mêmes conditions de sécurité, de confort et de rapidité; seuls les voyageurs attentifs ont une petite pensée pour les nombreux moyens techniques et humains qu'il a parfois fallu déployer pour déneiger la ligne.

Après la gare frontière des Verrières, qui a perdu une grande partie de son importance au fils des années, le train redescend tranquillement vers la France.
 

Un train régional 4467 Pontarlier - Travers - Buttes marque l'arrêt
 en gare des Bayards, la gare la plus haute de la ligne Paris - Berne
 située à une altitude de 935 m.  La gare est désaffectée depuis le
 23 mai 1993.

 

RVT RBDe 567 315 (ex RABDe 105) + B 304 + ABt 204

Composition TRN entre Pontarlier et les Verrières avec, à l'arrière plan, l'imposante silhouette du Château de Joux
(Photo H. Vuilleumier)

La ligne se trouve déjà sur territoire français mais est exploitée par les chemins de fer suisses jusqu'à l'entrée de la gare de Pontarlier.

Après le village du Frambourg, la ligne traverse encore le défilé de la Cluse, situé entre les montagnes du Laveron et du Larmont. Perché sur son rocher, l'imposant
Château de Joux, site touristique très visité, surveille ce passage stratégique depuis près de 900 ans. Sur le versant opposé, tels des nids d'aigle sur les crêtes du Larmont, Vauban devait construire les deux forts du Larmont inférieur et supérieur.

 

C'est enfin l'arrivée en gare de Pontarlier. Une partie de la gare est alimentée en courant de traction électrique suisse (15'000 volt), l'autre partie en courant de traction électrique français (25'000 volt).

Aujourd'hui, les Regio-Express  "bicourants" (aptes à circuler sous deux systèmes électriques différents) reliant Neuchâtel à Frasne s'y arrêtent deux minutes.
 

Train de nuit 425 Paris-Berne-Interlaken en gare de Pontarlier (photo J.Descombaz - 1983)

Autrefois, les temps d'arrêts étaient plus importants (10 à 15 minutes) car il fallait changer de locomotive et les contrôles douaniers avaient lieu durant l'arrêt en gare de Pontarlier. Aujourd'hui, les contrôles douaniers sont effectués entre Pontarlier et Neuchâtel, dans les trains en marche. Il n'y a donc plus de perte de temps.

La ville de Pontarlier, sous-préfecture du département du Doubs, compte près de 19'000 habitants. C'est une petite ville agréable et ses surfaces commerciales sont très prisées par la clientèle suisse.


 Pour en savoir plus sur les villages traversés, cliquer ci-dessous :

Champ-du-Moulin     Noiraigue      Travers     Les Verrières     Pontarlier


    Association  RVT-Historique         
 
    Les Lignières 16
      Email                   :   info@rvt-historique.ch
 
    CH - 2105 Travers
 
 

© 2005-2024  by Gare de Travers - tous droits réservés | Création Philipp A. Sacher | Webmaster